vendredi 28 mars 2014

Ces vaches sont nourries de bonbons

 

La viande produite aux Etats-Unis n'est pas seulement bourrée d'hormones et d'OGM.

Depuis qu'une partie importante de la production de maïs du pays sert à faire du carburant pour les voitures (une aberration écologique), le prix du maïs a tellement augmenté que les éleveurs sont partis sur d'autres « solutions » pour nourrir leurs bestiaux.

Et, comme d'habitude, la solution la moins chère est aussi la pire pour notre santé.

Car les éleveurs se sont aperçus qu'ils pouvaient trouver moins cher que le maïs : acheter les rebuts des fabriques de bonbons et de chocolat.

Gommes, sucettes, marshmallows, morceaux de bonbons et de chocolat en tout genre sont mélangés au fourrage des vaches. Et le pire est que… ça marche ! Les éleveurs sont très contents !

« En donnant des bonbons à mes vaches, j'ai réussi à augmenter leur production de lait de 1,5 litre par jour », explique un éleveur, Mike Yoder, qui ne voit apparemment aucun problème à exposer sa trouvaille à la télévision (lien vers la vidéo en fin d'article). « L'élevage est une question de centimètres et, parfois, de demis centimètres. Si vous pouvez économiser un centime sur la nourriture, vous le faites. » [1]

« C'est une très bonne chose que les producteurs parviennent ainsi à réduire leurs coûts, et à fournir aux consommateurs des aliments moins chers », approuve également un consultant en nutrition pour les animaux, Ki Fanning, de la société Great Plains Livestock Consulting, Inc.

Au lieu de dépenser 315 $ par tonne de maïs, les éleveurs peuvent nourrir leurs vaches avec des pépites de bonbons (comme celles que vous trouvez sur les glaces McDonald's) pour 160 $ la tonne.

Mais que pouvez-vous encore mettre dans votre assiette ??

Les scandales sanitaires et médicaux se suivent et se ressemblent. Vous ne savez plus quoi choisir quand vous faites vos courses, comment protéger votre santé sans tomber dans la paranoïa. Avez-vous seulement une chance face au poids des lobbies agro-alimentaires et pharmaceutiques ? Alternatif Bien-Être est votre journal anti coup de blues. Tous les mois vous recevez un nouveau numéro avec toute l'actualité de la santé naturelle et rempli de conseils pratiques pour retrouver le sourire et la santé au quotidien.

Rien que dans votre numéro du mois de mars vous découvrez comment certains oméga-3 sont efficaces contre les coups de déprime, vous apprenez à lire une analyse de sang pour savoir exactement ce dont vous avez besoin, comment faire baisser l'hypertension en consommant moins de sel... mais peut-être plus de potassium, vous découvrez comment gérer votre respiration et comment la marche afghane peut améliorer votre vitalité...

La morale de l'histoire

Pourquoi les éleveurs de bétail américains sont-ils si enthousiastes pour les bonbons ?

Parce qu'ils s'aperçoivent bien que les bonbons font grossir leurs vaches plus vite. Plus de bonbons, c'est plus de viande grasse, plus vite.

Au-delà du fait qu'il faut à tout prix éviter de manger une telle viande (si vous mangez encore de la viande !), cette histoire nous rappelle, et nous confirme, que ce sont bien les sucres qui font grossir.

Vous remarquerez que les éleveurs, si pressés de faire grossir leurs vaches, ne leur donnent pas de produits gras : ils leur donnent des céréales et du sucre !

Soit exactement ce que les Autorités de Santé recommandent à la population, et ce que nos enfants entendent constamment à la télévision : une bonne journée commence par un bon bol de céréales, et un verre de jus d'orange !

En réalité, le jus d'orange a beau être naturel, il est bourré de fructose, et les céréales, surtout si elles sont grillées ou soufflées, se transforment immédiatement en sucre quand nous les mangeons.

D'où l'épidémie d'obésité et de diabète qui touche les enfants, épidémie qui progresse plus vite encore que chez les adultes.

L'industrie du sucre dans les écoles

Incroyable mais vrai, le ministère de l'Education nationale a confié à l'industrie du sucre le soin d'éduquer nos enfants à la nutrition [2].

Un accord vient d'être signé confiant au CEDUS, l'organisme de propagande de l'industrie du sucre, la responsabilité de délivrer pendant 5 ans aux enseignants, aux élèves et à leurs familles, une « information sur la nutrition et la santé. »

Dans la documentation créée par le CEDUS, on lit :

« Aucune relation directe entre consommation de sucre – en dehors d’apports caloriques excessifs – et prise de poids n’a été mise en évidence dans les études récentes. » [3]

Selon le CEDUS, il n'y aurait pas non plus de lien entre le sucre et le diabète :

« Contrairement à une idée reçue, il n’y a pas de lien de cause à effet entre la consommation de glucides en général ou de saccharose (sucre) en particulier et le diabète. » 

Entre les éleveurs de bovins américains et les cerveaux qui dirigent l'Education nationale, la différence est moins grande qu'on ne le croit.

A votre santé !

Sources :

[1] Voir la vidéo sur l'éleveur cité au début de la lettre

[2] L'industrie du sucre va dire aux élèves ce qu'il faut manger

[3] Cité par lanutrition.fr




          

la fuite en avant libérale

TTIP : la fuite en avant libérale

Le traité transatlantique « n’est pas un accord commercial anodin, c’est un élargissement en soi », estiment Françoise Castex, députée européenne (Nouvelle Donne) et Susan George, présidente d’honneur d’Attac, cofondatrice de Nouvelle Donne.

Le Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP ou Tafta) sera l’un des enjeux majeurs des prochaines élections européennes. En effet, c’est au prochain Parlement européen qu’il reviendra de ratifier – ou non – l’accord de libre-échange en cours de négociation entre l’Union européenne et les États-Unis. Les citoyens doivent profiter de la campagne des européennes pour s’emparer de ce débat et exprimer clairement leur position sur cet accord soutenu par les sociaux-démocrates et les conservateurs européens, au premier rang desquels le PS et l’UMP.
Et pour cause: le Tafta est nettement plus ambitieux qu’un simple accord commercial visant à abaisser les tarifs douaniers. D’une part parce que les tarifs douaniers entre l’UE et les USA sont déjà dans la plupart des secteurs extrêmement bas. D’autre part parce que l’objectif est avant tout de supprimer les obstacles non-tarifaires, en harmonisant les normes et les réglementations de chaque côté de l’Atlantique.
L’accord risque ainsi de remettre en cause les normes sanitaires et phytosanitaires européennes, que les industriels agroalimentaires américains jugent trop contraignantes et coûteuses (interdiction en Europe du bœuf aux hormones et des poulets chlorés, OGM). Idem pour la production du vin qui, outre-Atlantique, répond à des critères de qualité bien moins exigeants qu’en Europe. Adieu principe de précaution et agriculture durable.
De même, comment ne pas voir dans le TTIP le prolongement des tentatives répétées des Américains d’accéder aux données personnelles des Européens, estimées à 315 milliards d’euros, et de contourner la “ trop protectrice ” réglementation européenne sur les données personnelles qui vient d’être adoptée par la Parlement européen. Ce n’est pas par hasard qu’Amazon, Google, Facebook, Apple, Microsoft et autres empires «dataphages» poussent à la conclusion de cet accord de libre-échange. Le scandale de la NSA a montré combien les approches de la protection de la vie privée divergent des deux côtés de l’Atlantique.
La méthode proposée pour élaborer ces normes communes UE/USA est, en outre, très contestable. Sous le prétexte que l’UE est dotée d’un système législatif et réglementaire complexe, l’accord Tafta pourrait lui substituer la coopération d’experts en lieu et place du  Parlement et du Conseil. En réalité, nos partenaires américains estiment que la législation européenne laisse trop de place à la subjectivité de l’opinion publique, aux attentes des citoyens, au détriment de l’expertise scientifique. Tout aussi contestable, la proposition de tribunaux privés d’arbitrage permettant à toute entreprise ou investisseur américain de porter plainte contre un État européen dont une mesure pourrait porter atteinte à ses profits, présents ou à venir.
Au-delà des contenus, c’est le principe même de cet accord qui pose problème. Dire oui aux négociations sur le TTIP, c’est prendre le risque que les normes américaines puissent prendre le dessus sur les normes UE et hypothéquer l’achèvement d’un marché intérieur européen protecteur pour ses citoyens et ses entreprises.
N’en déplaise aux socialistes français, le TTIP est une entorse, et non des moindres, au principe de juste échange Nord-Sud qu’ils soutiennent. Avec cet accord, Américains et Européens cherchent à imposer dans la mondialisation un géant économique qui représenterait 40% du commerce mondial. Si les Américains concluent en parallèle l’accord qu’ils négocient avec la zone Asie-Pacifique, ils se retrouveront au centre, géographique et surtout normatif, de 70% du commerce mondial. Avec quels effets sur le reste du monde?
Ne soyons pas dupes des arguments utilisés par les artisans du TTIP, à commencer par la création d’un million d’emplois en Europe que l’on nous fait miroiter régulièrement. Il s’agit là de l’estimation la plus optimiste d’un think-tank londonien ultralibéral, et valable essentiellement pour l’Allemagne et le Royaume Uni (400.000 emplois chacun) et à l’horizon 2030. Entre-temps, combien d’emplois perdus dans les filières qui se trouveront soumises à rude concurrence (agriculture, hautes technologies, automobile…) ? Les syndicats européens sont plus que circonspects. Ils ont raison de l’être, quand on sait que les États-Unis n’ont signé que deux des huit conventions de l’Organisation internationale du travail!
Il y a bientôt en vingt ans, François Mitterrand l’Européen mettait en garde les futurs négociateurs de l’UE qui «commettraient [...] une erreur si, par impatience ou lassitude, ils laissaient les élargissements se faire dans des conditions qui affaibliraient la cohésion et les disciplines de l’Union». Le TTIP n’est pas un accord commercial anodin, c’est un élargissement en soi, une fuite en avant libérale qui risque de remettre aux calendes grecques l’approfondissement politique de l’UE et de sacraliser de façon irréversible la toute-puissance du marché sur le sol européen.
26 MARS 2014 |  PAR LES INVITÉS DE MEDIAPART

Le traité qui va nous maltraiter

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mardi 25 mars 2014

Municipales : à Fréjus, voie ouverte pour le FN malgré le retrait du PS



A Fréjus, la perspective d'un front républicain opposé au candidat du FN, David Rachline, arrivé largement en tête (40,3 %) au premier tour des élections municipales, s'est évanouie. Mardi matin, le candidat investi par l'UMP, Philippe Mougin, en deuxième place du scrutin avec 18,8 %, a fait déposer sa liste à la sous-préfecture de Draguignan, opposant ainsi une fin de non-recevoir aux négociations en cours depuis lundi matin.
Ces discussions visaient à éviter une potentielle quadrangulaire en fusionnant les listes de trois candidats en mesure de se maintenir au second tour : outre celle de M. Mougin, celle du maire sortant (droite),  Elie Brun, arrivé troisième du scrutin avec 17,6 % des voix, et celle de la socialiste Elsa Di Méo, dont la liste « sans étiquette » a réuni 15,5 % des suffrages.
TRIANGULAIRE AU SECOND TOUR
La candidate PS a finalement renoncé à être présente au second tour, mais ne donne pas de consigne de vote. Elle ouvre ainsi la voie à une triangulaire entre leFront national et deux candidats de droite, l'UMP Philippe Mougin et le maire sortant Elie Brun, divers droite.
Philippe Mougin a refusé de céder à la principale condition posée par les deux autres candidats : fusionner les trois équipes derrière une nouvelle tête de liste plus consensuelle, en l'occurrence Jean-Claude Tosello, qui a récemment quitté, avec neuf autres personnes, la majorité municipale d'Elie Brun pour occuper la troisième place sur la liste Mougin.
Cette solution avait l'aval de François Léotard, ancien maire de la quatrième ville du Var (53 000 habitants), encore très influent dans ce fief de la droite, en dépit de sa retraite de la vie politique. L'ancien ministre s'est exprimé publiquement, dans plusieurs médias, pour soutenir ce scénario face au FN, ainsi qu'Hubert Falco, le maire (UMP) de Toulon réélu dès le premier tour.
« IRRÉVERSIBLE »
Cette pression n'a pas fait plier Philippe Mougin, qui a confirmé, mardi midi, que le dépôt de sa liste était « irréversible ». Le candidat UMP a expliqué son choix à la presse, devant sa permanence, sous les invectives des partisans d'Elie Brun et d'Elsa Di Méo, rassemblés pour appeler une dernière fois à la « fusion »« La liste que je conduis est arrivée en deuxième position du premier tour, a-t-il déclaré. En vertu des règles républicaines, ce serait à ceux que nous avons devancés de sedésister en notre faveur. »
Jérôme Fenoglio 
Journaliste au Monde

jeudi 20 mars 2014

La fin de notre civilisation est proche selon la NASA

Selon une étude financée par la NASA, notre civilisation serait amenée à disparaître et n’a plus que quelques décennies à vivre. La raison ? Un problème de gestion des ressources naturelles mais aussi une mauvaise répartition des richesses.
Ce n’est pas la première fois que l’on prédit la fin du monde. 
Mais cette fois-ci, ce sont des scientifiques qui annoncent l’effondrement de notre civilisation moderne et industrielle dans les prochaines décennies. C’est la conclusion peu joyeuse d’une nouvelle étude parrainée par la NASA et relayée le 14 mars par le quotidien britannique The Guardian.
Pour arriver à ce constat apocalyptique, l’étude a été réalisée par une équipe de scientifiques américains menée par le mathématicien Safa Motesharrei qui a mis au point un nouvel outil analytique, baptisé HANDY (Human And Nature DYnamical). L’étude réunit des données historiques montrant que la disparition des civilisations, telles que les Mayas ou l’empire romain, est un phénomène qui se répète depuis 5 000 ans. Elle cible plusieurs facteurs explicatifs parmi lesquels le climat, la population, l’eau, l’agriculture ou encore l’énergie.
Les scientifiques expliquent que notre civilisation s’écroulera pour deux scénarios possibles. 

  • Selon le premier, les plus riches accaparent tellement les richesses que les plus pauvres connaissent la famine : la perte de travailleurs entraîne l’effondrement du système. 
  • Dans le second, c’est la surconsommation des ressources qui entraîne le déclin de toutes les catégories de population. Dans les deux cas, la chute s’avère difficile à éviter. 
Selon les chercheurs, plusieurs empires ont disparu, notamment à cause de l’aveuglement des élites qui, jusqu'au bout, se croyaient protégées et ont refusé de réformer leur système de vie en communauté. C’est précisément l’inconscience des élites qui aurait entraîné la disparition des empires romain et Maya.
Selon les chercheurs, seuls les changements pourraient nous permettre d’éviter le pire. D’une part, Ils préconisent la réduction des inégalités économiques pour assurer une distribution plus juste des richesses. D’autre part, il faut réduire la consommation et s’appuyer davantage sur des ressources renouvelables et limiter l’essor démographique. Tout un programme !

Ne nous contentons pas de lire ce petit article, et de tourner la page.
Faites suivre s'il vous plait, plus nombreux nous serons conscients et convaincus que ce n'est pas une alarme de plus; prenons la au sérieux.
Merci
Didier