lundi 23 mai 2011

Selon "20 Minutes" Un coup rude pour la défense de DSK

ENQUÊTE - Les médias américains détaillent pourquoi la direction de l'hôtel a attendu une heure avant d'appeler la police...

Un coup rude pour la défense de DSK? Alors que l’enquête avance, les médias américains distillent au jour le jour de plus en plus de détails sur la matinée du 14 mai, au cours de laquelle Dominique Strauss-Kahn est accusé d’avoir violé une femme de chambre.
Après le New York Post qui assure que DSK aurait invité deux employées du Sofitel à venir boire du champagne dans sa suite, sans succès, c’est le site Internet The Daily Beast qui explique pourquoi l’hôtel a mis si longtemps à prévenir la police. Des révélations qui, si elles sont confirmées, pourraient mettre à mal la défense de Dominique Strauss-Kahn. Ses avocats insistent en effet sur les aspects étranges de la chronologie.

Témoins de la scène

Selon le site, après avoir fui la chambre de DSK, la femme de chambre se serait cachée dans un couloir, où un l’un de ses supérieurs l’aurait trouvé, visiblement traumatisée. Elle a raconté ce qui lui était arrivé, tout en répétant  qu’elle craignait de perdre son emploi. Elle a en effet expliqué qu'au départ, elle ne devait pas s'occuper de cet étage. Elle a en fait remplacé une de ses collègues. 
Selon des témoins de la scène, la femme de chambre aurait craché à plusieurs reprises par terre et sur les murs, expliquant que DSK l’aurait obligé à lui faire une fellation, en lui appuyant sur la tête. Selon le site Internet IWatch News, l'ex-patron du FMI l'aurait attrapé, après qu'elle s'est excusée d'être entrée dans la suite en croyant qu'il était absent. Il lui aurait touché les seins et l'aurait complimenté sur sa beauté avant de verrouiller la porte d'entrée, l'entraînant vers le fond de la suite.
S’il s’est passé une heure avant que les policiers ne soient prévenus, expliquent au Daily Beast, sous couvert d’anonymat, des employés du Sofitel, c’est simple: les responsables de l’hôtel ont tout d’abord cherché à calmer la femme de chambre, puis l’ont interrogée à quatre reprises pour savoir si ce qu’elle disait pouvait être vrai. Jugeant crédibles ses déclarations, ils sont ensuite décider d’appeler la police.

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